Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il ne participera pas à la marche contre l’antisémitisme organisée à Paris le 12 novembre. Cette décision a été regrettée par de nombreuses voix de la communauté juive ainsi que par des responsables politiques de droite et d’extrême droite.
Malgré son absence physique, le président Macron a affirmé qu’il serait présent « par le cœur et par la pensée » lors de la manifestation. Il a toutefois expliqué qu’il doit avant tout se concentrer sur la tâche de bâtir l’unité du pays face à la recrudescence des actes antisémites.
Le président a souligné qu’il n’a jamais participé à une manifestation, même si cela a été fait par des présidents précédents dans certaines circonstances. Cette décision a déçu Yaël Perl Ruiz, arrière-petite-fille du capitaine Dreyfus, qui a exprimé sa déception quant à l’absence d’Emmanuel Macron à la marche.
Cependant, le gouvernement français sera représenté par Élisabeth Borne ainsi que par environ 25 ministres. Certains politiciens critiquent la décision d’Emmanuel Macron et estiment qu’il devrait clarifier les motifs de sa décision et dépasser le « en même temps » permanent.
Les associations de lutte contre l’antisémitisme ont également réagi à cette décision, soulignant que la manifestation est un combat universaliste et non politique. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait appelé Emmanuel Macron à participer à la marche pour donner une dimension historique à l’événement.
Malgré l’absence du président français, la marche contre l’antisémitisme reste une occasion importante de lutter contre cette forme de haine et de promouvoir l’unité au sein de la société française. Les participants espèrent que cet événement permettra de sensibiliser davantage sur le problème de l’antisémitisme et d’encourager des actions concrètes pour y mettre fin.
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