Les troupes françaises se retireront du Niger d’ici la fin de l’année, selon les annonces faites par le président français, Emmanuel Macron. Cette décision fait suite à la demande de la junte militaire au pouvoir. De plus, l’ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, et son équipe, qui étaient pris en otage à l’ambassade, pourront également retourner dans leur pays. Les généraux de Niamey ont remis en question la coopération militaire avec la France, qualifiant la présence des soldats français de « illégale ». Cette situation a atteint un point critique, avec une demande d’expulsion imminente de l’ambassadeur par les autorités militaires.
Le retrait des troupes françaises représente un défi logistique majeur, nécessitant une opération à mener dans un court délai. Néanmoins, les militaires au pouvoir à Niamey ont salué cette décision comme « une nouvelle étape vers la souveraineté ». Ils se sont engagés à protéger les intérêts du pays.
Ce retrait marque un tournant dans la relation entre la France et le Niger. Les putschistes ont remis en question la présence militaire française, estimant qu’elle était contraire à leurs intérêts nationaux. Les généraux ont exprimé leur détermination à se protéger par eux-mêmes et à travailler en toute indépendance.
Le départ des troupes françaises sera un processus complexe, impliquant de nombreux défis logistiques. Cependant, la France s’engage à respecter la demande de la junte militaire et à faciliter le retrait de ses soldats dans les délais impartis. Cette décision prévoit également le retour de l’ambassadeur français à Niamey, mettant ainsi fin à la détention et à l’absence d’immunité diplomatique.
Le président Macron a déclaré que ce retrait était une décision prise en tenant compte des intérêts bilatéraux et de la demande de la junte militaire. Il a également souligné que la France continuerait d’apporter son soutien au Niger dans d’autres domaines, tels que le développement économique et la coopération sécuritaire régionale.
En conclusion, c’est un tournant important dans la relation franco-nigérienne. Le retrait des troupes françaises du Niger répond à la demande de la junte militaire, qui remet en question la coopération militaire avec la France. Les putschistes voient ce départ comme une étape vers plus de souveraineté, tandis que la France s’engage à faciliter ce processus tout en continuant à soutenir le pays dans d’autres domaines.
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