Les autorités azerbaïdjanaises ont annoncé un cessez-le-feu et des négociations pour la réintégration du Haut-Karabakh. Les séparatistes arméniens ont accepté de déposer les armes et de participer aux négociations. L’accord prévoit le retrait des forces armées arméniennes et la dissolution des formations armées du Nagorny-Karabakh. Malgré cela, le premier ministre arménien a déclaré que l’intensité des affrontements avait diminué, mais n’était pas totalement nulle. Des explosions ont encore été entendues dans le Haut-Karabakh.
Le bilan des affrontements est d’au moins 32 morts et plus de 200 blessés, selon les autorités arméniennes. Des débris et des véhicules détruits jonchent les rues de Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh. Face à cette situation, plus de 2 000 civils ont été évacués par la Russie.
Les séparatistes arméniens déplorent une réponse insuffisante de la communauté internationale. Ils estiment que l’opération militaire a été déclenchée après la mort de six Azerbaïdjanais dans l’explosion de mines, mais soulignent que le Haut-Karabakh est une zone fortement minée et a été le théâtre de deux guerres par le passé.
Cet accord de cessez-le-feu et de réintégration du Haut-Karabakh représente un pas important vers la résolution du conflit armé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Les négociations qui suivront permettront aux populations de la région de retrouver la paix et la sécurité qui leur ont été enlevées depuis si longtemps.