Le président américain a annoncé il y a un an le lancement de l’Inflation Reduction Act (IRA), un projet visant à encourager la production d’énergies propres aux États-Unis grâce à des crédits d’impôt. Cette initiative a également pour objectif de favoriser la réindustrialisation du pays en attirant des entreprises européennes. Des compagnies telles que BMW et Volkswagen ont ainsi investi dans de nouvelles unités de production aux États-Unis.
Cependant, cette politique inquiète l’économie européenne, car elle favorise les voitures électriques américaines. En réaction, Bruxelles met en œuvre son propre projet de green deal pour contrer cette menace. Les États-Unis et l’Europe se livrent donc une lutte acharnée pour le marché des énergies vertes, avec des subventions atteignant plusieurs centaines de milliards de dollars du côté américain.
L’objectif principal de l’IRA est de pousser les États-Unis à atteindre les objectifs fixés lors des accords de Paris, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Mais un autre objectif est aussi de diversifier les chaînes de production afin d’éviter une dépendance excessive à la Chine.
Les investissements privés dans le secteur de l’énergie solaire aux États-Unis ont dépassé les 100 milliards de dollars depuis l’adoption de l’IRA il y a un an. De plus, des annonces pour la production de batteries pour voitures électriques ont connu une augmentation significative, avec une prévision de doublement de la part américaine du marché mondial d’ici 2030.
Les États-Unis sont donc devenus une destination de choix pour les entreprises souhaitant investir dans les énergies renouvelables et les technologies propres. L’IRA a non seulement stimulé la production d’énergies propres sur le territoire américain, mais également attiré des investissements étrangers, renforçant ainsi le secteur de l’énergie verte et la croissance économique du pays.
Cependant, cette situation suscite des inquiétudes en Europe, où l’économie verte est également un enjeu majeur. Les pays européens doivent trouver des moyens de rivaliser avec les États-Unis tout en mettant en œuvre des politiques similaires pour atteindre leurs propres objectifs climatiques. Une compétition s’intensifie donc entre les deux continents pour le leadership du marché des énergies vertes, avec des enjeux économiques et environnementaux importants.
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