Les responsables du Medef (Mouvement des entreprises de France) et de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) expriment leur préoccupation face à un possible report de la suppression d’un impôt de production prévue en France. Il s’agit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui devait être entièrement supprimée d’ici 2024.
Selon une information du journal Les Echos, la suppression de la seconde moitié de cette cotisation pourrait être étalée sur une période de quatre ans. Cette nouvelle inquiète le Medef, qui remet en question la fiabilité de la parole de l’Etat. Les entreprises ont déjà pris en compte la trajectoire de baisse d’impôts prévue et ce report pourrait avoir un impact négatif sur leurs investissements et la croissance.
Le gouvernement français a fait de la réindustrialisation du pays une priorité, mais il est important de noter que 25% des 4,5 milliards d’euros restants de la CVAE auraient bénéficié à l’industrie. Ce report pourrait donc remettre en question les ambitions de relance du secteur.
Le député Jean-René Cazeneuve, quant à lui, assure que la promesse du président de la République sera tenue, mais il ne confirme ni n’infirme le report sur une période de quatre ans. Cette incertitude ne fait qu’accentuer les inquiétudes des acteurs économiques.
Par ailleurs, le gouvernement envisage d’utiliser les excédents de l’assurance chômage pour financer d’autres organismes, ce qui pourrait entraîner une réduction des cotisations uniquement payées par les entreprises pour l’assurance chômage. Cette décision pourrait également impacter les entreprises et leur capacité à investir.
En résumé, le possible report de la suppression de la CVAE, ainsi que d’autres mesures concernant l’assurance chômage, suscitent une inquiétude croissante parmi les acteurs économiques français. La fiabilité de la parole de l’Etat est remise en question, tandis que les entreprises craignent des conséquences négatives sur leurs investissements et la croissance. Il reste à voir si la promesse du président de la République sera effectivement tenue et comment le gouvernement gérera ces enjeux.
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