Alstom, le géant français des infrastructures ferroviaires, a connu une chute considérable de 37,58% en Bourse jeudi, suite à un avertissement sur sa trésorerie. Le groupe prévoit de brûler entre 500 millions et 750 millions d’euros de cash-flow cette année, principalement en raison d’un décaissement de plus de 1 milliard d’euros au premier semestre.
Cette situation financière difficile inquiète les investisseurs, car Alstom éprouve des difficultés à générer de la trésorerie. Les stocks excédentaires sont cités comme l’une des raisons de la contre-performance de l’entreprise. Cependant, certaines banques estiment que cette explication est difficilement compréhensible.
Ce qui est frappant, c’est que la chute d’Alstom est exceptionnelle. En effet, aucune entreprise du CAC 40 n’a connu une baisse aussi importante depuis Alcatel en 1998. À l’époque, Alcatel avait plongé de 38,4% en raison d’un avertissement sur résultats émis par son PDG, Serge Tchuruk.
D’autres entreprises, telles que Sodexo et Dexia, ont également connu des chutes importantes en Bourse récemment, mais aucune n’a surpassé celle d’Alstom. Cette situation souligne les défis auxquels l’entreprise est confrontée et la nécessité de trouver des solutions pour renverser cette tendance négative.
Alstom devra prendre des mesures pour rassurer les investisseurs et rétablir sa position financière. Une action rapide et stratégique est nécessaire pour éviter que cette situation ne s’aggrave davantage. Les prochains mois seront cruciaux pour l’avenir de l’entreprise et sa capacité à se redresser sur le marché boursier.
La chute spectaculaire d’Alstom suscite des interrogations quant à l’avenir de l’entreprise et à sa capacité à surmonter ses problèmes de trésorerie. Les investisseurs et les observateurs du marché suivront de près les développements futurs et les mesures prises par le groupe pour sortir de cette crise.
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