Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) est désormais recommandé pour les garçons de 11 à 14 ans en France. Cette décision a été prise dans le but de protéger les hommes contre les cancers et verrues ano-génitales, ainsi que probablement contre les cancers de la sphère ORL. De plus, la vaccination vise à réduire le risque de transmission du virus HPV.
À partir du 2 octobre, une vaccination généralisée et gratuite des collégiens de 5e débutera dans certaines régions françaises. Cette initiative vise à améliorer la couverture vaccinale, qui reste encore suboptimale chez les filles et les garçons.
Les HPV sont responsables de plus de 6000 nouveaux cas de cancers chaque année en France, notamment du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de la sphère ORL, de l’anus et du pénis. Une récente étude a révélé que 31% des hommes de plus de 15 ans sont infectés par un virus HPV, dont 21% sont porteurs d’un HPV oncogène. Il est donc crucial de mettre en place des mesures de prévention et de sensibilisation.
Les hommes sexuellement actifs sont considérés comme un réservoir important d’infections génitales par le HPV. En vaccinant les garçons, on peut les protéger directement contre les cancers et verrues de la sphère ano-génitale, ainsi que potentiellement contre les cancers ORL. De plus, la vaccination des garçons permet de diminuer le risque de transmission du virus HPV, limitant ainsi sa propagation.
Cette recommandation vaccinale non genrée facilitera la promotion de la vaccination. En protégeant les garçons contre les HPV, on aura également un impact sur la santé des femmes en réduisant le risque de cancer du col de l’utérus.
Il est important de souligner que la vaccination reste le meilleur moyen de prévention contre les HPV et leurs complications. Il est donc recommandé à tous les parents d’emmener leurs enfants, filles et garçons, se faire vacciner. La santé de nos enfants en dépend.