La délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a écourté son séjour au Niger. Envoyée par le président du Nigeria, Bola Tinubu, elle espérait rencontrer le chef de la junte, mais en a été empêchée. Cette situation a entraîné une réaction de la part du président nigérien Bazoum, qui s’est considéré comme un otage dans une tribune publiée dans le Washington Post.
Lors de leur séjour, les membres de la délégation de la Cédéao sont restés à l’aéroport et ont seulement pu rencontrer un membre de la junte. Les rendez-vous avec le chef de la junte et le président Bazoum ont été annulés, ce qui a mis en échec la mission qui visait à rétablir l’ordre constitutionnel par le dialogue.
La junte au pouvoir a durci le ton et a pris des mesures contre des accords militaires avec la France. De son côté, le président Bazoum a défendu son bilan dans la tribune, en soulignant les partenariats avec les États-Unis. Il a également appelé la communauté internationale, en particulier les États-Unis, à agir pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Dans cette tribune, le président Bazoum a averti que l’absence de rétablissement de l’ordre constitutionnel pourrait entraîner la montée en puissance de la Russie et des groupes armés jihadistes dans la région du Sahel. Une situation qui pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité de la région.
Malheureusement, la délégation de la Cédéao est repartie sans avoir quitté l’aéroport, n’ayant pas pu remplir sa mission de rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Cette situation laisse craindre une détérioration de la situation politique dans le pays et des répercussions sur la stabilité régionale.
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