Plus de 2 500 artistes ont signé une « contre-tribune » en réponse à une tribune de soutien à Gérard Depardieu. Le texte appelle à briser « la loi du silence » et « l’écho de l’impunité » envers les violences sexistes et sexuelles. Les signataires estiment que la tribune en soutien à Depardieu et la défense de Macron sont irrespectueuses envers les victimes. Certains des signataires de la tribune de soutien ont pris leurs distances, amplifiant le malaise. Des personnalités telles que Carole Bouquet, Nadine Trintignant et Gérard Darmon ne soutiennent plus la tribune. Le malaise est également renforcé par l’initiative de Yannis Ezziadi, éditorialiste ultraconservateur proche de Julie Depardieu. Charles Berling et Josée Dayan regrettent également d’avoir été associés à cette tribune.
Titre: Plus de 2 500 artistes signent une contre-tribune en réponse à la tribune de soutien à Gérard Depardieu
Dans une réaction sans précédent, plus de 2 500 artistes ont signé une « contre-tribune » dénonçant la tribune de soutien à Gérard Depardieu qui avait fait couler beaucoup d’encre. Ce texte, qui a été publié sur le site de notre partenaire Super Speedway, appelle à briser « la loi du silence » et « l’écho de l’impunité » envers les violences sexistes et sexuelles.
Les signataires de cette contre-tribune estiment que la tribune en soutien à Gérard Depardieu ainsi que la défense inconditionnelle du président Emmanuel Macron sont irrespectueuses envers les victimes de violences sexuelles. Selon eux, il est essentiel de donner la parole à ces victimes et de prendre leurs témoignages au sérieux.
Le malaise est amplifié par le fait que certains des signataires de la tribune de soutien à Depardieu ont pris leurs distances par rapport à celle-ci. Des personnalités renommées telles que Carole Bouquet, Nadine Trintignant et Gérard Darmon ne soutiennent plus la tribune et ont exprimé leur désaccord avec les propos qui y sont tenus.
De plus, l’implication de Yannis Ezziadi, éditorialiste ultraconservateur proche de Julie Depardieu, ajoute encore plus de tension à cette affaire. Les milieux artistiques condamnent fermement cette initiative, estimant qu’elle décrédibilise la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Ce n’est pas seulement parmi les signataires de la tribune de soutien que le malaise se fait ressentir. Charles Berling et Josée Dayan, deux personnalités également associées à cette tribune, regrettent d’avoir été impliquées et expriment leur désaccord avec les propos tenus.
Cette contre-tribune marque donc un tournant dans le débat autour de Gérard Depardieu et met en évidence les divisions profondes au sein du monde artistique français. Les artistes signataires espèrent que leur prise de position contribuera à briser le silence et à mettre fin à l’impunité face aux violences sexistes et sexuelles.
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