L’équipe de virologie de Toulouse a récemment mis en lumière la propagation de l’hépatite E entre le végétal et l’animal. Selon leurs recherches, le virus peut survivre pendant un à deux ans dans l’environnement, en particulier sur les légumes mal lavés. Cette découverte remet en question l’existence de barrières entre les espèces et soulève des préoccupations quant à la transmission de maladies zoonotiques.
Les chercheurs soulignent que cette étude met en lumière le changement d’approche des chercheurs sur les pandémies, soulignant l’importance de comprendre comment les maladies se propagent entre les différentes espèces. En effet, des cas de transmission de l’hépatite E ont été observés chez des personnes n’ayant jamais voyagé, principalement liés à la consommation de porc insuffisamment cuit.
La propagation de cette maladie est principalement due aux contacts entre la faune sauvage, les animaux d’élevage et les humains. Les principales causes de cette propagation sont la déforestation, les élevages intensifs et le tourisme aérien en constante augmentation. Cela soulève des préoccupations quant aux risques de transmission de maladies infectieuses entre les espèces, mettant en lumière la nécessité de mieux surveiller et contrôler ces interactions.
En conclusion, cette étude souligne l’importance de comprendre les mécanismes de transmission des maladies zoonotiques pour mieux les prévenir à l’avenir. Elle met également en avant la nécessité de repenser nos pratiques en matière de santé publique et de conservation de la biodiversité pour éviter de futures pandémies.